Comment améliorer le diagnostic de performance énergétique de votre logement ?

Le diagnostic de performance énergétique ou DPE sert à évaluer la consommation énergétique et les émissions de GES d’un bâtiment. Depuis 2021, il est devenu plus complet et opposable, engageant la responsabilité des propriétaires lors des transactions immobilières. En France, les logements classés F et G, dits passoires thermiques, seront interdits à la location dès 2025. Comment améliorer la performance énergétique de votre logement ?

Améliorer le diagnostic de performance énergétique d’un logement est important pour réduire les factures, respecter la réglementation et augmenter sa valeur.

Les essentiels à retenir : 

  • Les travaux sont organisés comme suit : l’isolation thermique, le remplacement du chauffage et l’installation d’une ventilation efficace.
  • Les aides financières disponibles comme MaPrimeRénov’ et l’éco-PTZ allègent les coûts de rénovation énergétique.
  • Des gestes simples au quotidien comme réduire le chauffage, utiliser des ampoules LED et débrancher les appareils inutilisés optimisent la consommation.

Qu’est-ce que le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) ?

Le diagnostic de performance énergétique évalue la consommation énergétique d’un bien immobilier. Il analyse également son impact environnemental à travers les émissions de gaz à effet de serre. Le DPE fait partie des diagnostics immobiliers obligatoires lors d’une mise en vente, d’une mise en location ou d’une transaction immobilière.

Le DPE attribue une étiquette énergie, notée de A à G, qui indique la performance énergétique du bâtiment. Les logements A sont très économes, tandis que les classes F et G sont considérées comme des passoires thermiques. Depuis la réforme de 2021, le DPE intègre des données sur l’eau chaude sanitaire, le chauffage, la ventilation et les pertes thermiques du bâti.

Établi par un diagnostiqueur immobilier certifié, le DPE est valable 10 ans. Il permet aux propriétaires bailleurs et acquéreurs d’évaluer les travaux nécessaires pour améliorer le rendement énergétique d’un bien. Ce diagnostic peut aussi être utilisé pour bénéficier d’aides financières, comme MaPrimeRénov’, afin de réaliser des travaux énergétiques.

Découvrez plus

Commencez à économiser
sur vos facture dès maintenant !

Pourquoi améliorer son DPE ?

Les bonnes raisons d’améliorer son DPE

Améliorer le DPE d’un logement offre de nombreux avantages, tant financiers qu’environnementaux. Voici les principales raisons d’entreprendre cette démarche :

  • Améliorer la valeur immobilière du bien : un logement avec une meilleure performance énergétique attire davantage les acquéreurs et les locataires. Les biens classés A ou B bénéficient d’une “valeur verte” », ce qui augmente leur prix de vente ou leur loyer.
  • Respecter les réglementations : les logements énergivores seront interdits à la mise en location d’ici 2025 pour les G et 2028 pour les F. En améliorant le DPE, les bailleurs évitent des sanctions et peuvent continuer à proposer leur bien.
  • Réduire les factures énergétiques : un logement mieux classé consomme moins d’énergie pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire et la ventilation. Cela vous permet de diminuer les dépenses énergétiques.
  • Contribuer à la transition énergétique : réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre aide à lutter contre le changement climatique. Cela rend également les bâtiments plus durables et respectueux de l’environnement.

Les étapes pour améliorer son DPE

Améliorer le diagnostic de performance énergétique (DPE) nécessite une approche structurée pour identifier les points faibles d’un bien immobilier. Voici les étapes à suivre :

Réaliser un audit énergétique

La première étape consiste à réaliser un audit énergétique complet. Ce dernier, mené par un professionnel certifié, identifie les sources de déperditions thermiques, comme l’isolation, le chauffage et la ventilation. Il propose également des recommandations adaptées à votre bâti, avec une estimation des économies possibles.

L’audit énergétique est particulièrement utile pour les logements classés F et G, considérés comme passoires thermiques. Il permet d’établir un plan précis avant de réaliser des travaux. En France, l’audit est parfois exigé pour bénéficier de certaines aides, comme MaPrimeRénov’ Sérénité.

Prioriser les travaux

Après l’audit, il est important de prioriser les travaux énergétiques. Commencez par l’isolation thermique, qui réduit la consommation d’énergie en limitant les pertes de chaleur. Ensuite, remplacez les systèmes de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire par des équipements plus performants, comme une PAC.

Enfin, améliorez la ventilation pour assurer un bon renouvellement de l’air, essentiel dans un logement bien isolé. L’ordre des travaux est déterminant pour optimiser les résultats du diagnostic énergétique et respecter les critères des diagnostics techniques immobiliers.

Consulter un diagnostiqueur certifié

Un diagnostiqueur immobilier certifié est indispensable pour établir un diagnostic précis et conforme aux normes. Ce professionnel analyse les installations intérieures, la consommation énergétique et l’émission de GES du logement.

Le diagnostic énergétique réalisé par un expert garantit la validité des données et permet de bénéficier d’aides financières. Assurez-vous que le diagnostiqueur dispose d’une accréditation et d’une assurance responsabilité civile. Consultez également les bases officielles pour trouver un expert proche de chez vous.

Quels travaux privilégier pour gagner des classes énergétiques ?

Les travaux prioritaires pour améliorer son DPE

1- Isolation thermique

L’isolation thermique est essentielle pour améliorer un diagnostic de performance énergétique. Les pertes de chaleur représentent jusqu’à 30 % par la toiture, 25 % par les murs et 15 % par les fenêtres. Commencez par isoler les combles, qu’ils soient aménagés ou perdus, pour limiter les déperditions thermiques majeures.

Ensuite, isolez les murs extérieurs pour bloquer les ponts thermiques. Cette méthode améliore également le confort intérieur en été comme en hiver. N’oubliez pas les planchers bas, responsables de 10 % des pertes d’énergie. Enfin, remplacez les fenêtres par du double ou triple vitrage pour réduire la consommation énergétique liée au chauffage.

2- Remplacement du chauffage

Un système de chauffage performant est indispensable pour gagner des classes énergétiques. Remplacez les anciennes chaudières au fioul ou au gaz par des solutions modernes et économiques. La pompe à chaleur, qu’elle soit aérothermique ou géothermique, est idéale pour réduire la consommation d’énergie.

Les chaudières biomasse et les poêles à granulés offrent également des performances élevées en utilisant des énergies renouvelables. Ces systèmes garantissent une production de chaleur efficace tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre. Ce changement contribue à améliorer durablement votre diagnostic énergétique.

3- Amélioration de la ventilation

Une bonne ventilation est essentielle après des travaux d’isolation thermique pour éviter les problèmes de condensation et d’humidité. Installez une VMC double flux, qui optimise la qualité de l’air tout en réduisant la consommation liée au chauffage.

Ce système extrait l’air vicié des pièces humides et introduit de l’air frais préchauffé, limitant les pertes de chaleur. Cela permet de diminuer les émissions de gaz et de garantir un bon confort intérieur. Une ventilation bien conçue est un atout majeur pour améliorer la performance énergétique d’un logement.

Les aides financières disponibles pour améliorer le DPE

Améliorer le diagnostic de performance énergétique d’un bien immobilier peut être coûteux, mais plusieurs aides financières existent pour alléger ces dépenses. Voici les dispositifs à connaître :

MaPrimeRénov’

MaPrimeRénov’ est une aide versée par l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah). Elle s’adresse aux propriétaires bailleurs, aux occupants, et même aux copropriétaires qui souhaitent améliorer la performance énergétique de leurs logements. Pour en bénéficier, le logement doit être construit depuis plus de 15 ans et les travaux doivent être réalisés par un professionnel certifié RGE.

Le montant de l’aide dépend des revenus du foyer, de la localisation du bien et des types de travaux. Par exemple, l’isolation, le remplacement de la chaudière ou l’installation d’une VMC peuvent être pris en charge. MaPrimeRénov’ est cumulable avec d’autres dispositifs.

L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)

L’éco-PTZ est un prêt bancaire sans intérêts, conçu pour financer des travaux énergétiques. Il est accessible pour les logements construits avant 1990, à condition que les travaux soient réalisés par un diagnostiqueur certifié. Le montant maximal du prêt est de 50 000 €, remboursable sur une durée de 20 ans.

Ce prêt est particulièrement avantageux pour les rénovations lourdes, comme l’isolation globale d’un bâtiment ou l’installation d’un système de chauffage écologique. Les propriétaires peuvent ainsi bénéficier d’un financement souple pour optimiser la consommation énergétique de leur logement.

TVA réduite à 5,5 %

La rénovation énergétique bénéficie d’un taux de TVA réduit à 5,5 %, applicable aux matériaux et à la main-d’œuvre. Ce taux s’applique uniquement aux travaux effectués par des professionnels certifiés RGE. En outre, il concerne les logements construits depuis plus de deux ans.

L’avantage de cette mesure est qu’elle s’applique directement sur les devis et factures, réduisant ainsi le coût final des travaux. Ce dispositif est particulièrement intéressant pour les travaux d’isolation, de remplacement de chaudière ou de ventilation.

Aides locales et régionales

En plus des dispositifs nationaux, certaines collectivités locales proposent des subventions spécifiques. Par exemple, des communes ou régions accordent des aides pour l’isolation, les systèmes de chauffage ou les énergies renouvelables.

Certaines municipalités offrent aussi une exonération partielle ou totale de la taxe foncière pour les logements rénovés énergétiquement. Les montants et conditions varient selon les territoires. Il est recommandé de se renseigner auprès des mairies ou des conseils régionaux pour identifier les aides disponibles localement.

MaPrimeRénov’ Sérénité

MaPrimeRénov’ Sérénité est une version renforcée de MaPrimeRénov’, destinée aux ménages modestes et très modestes. Cette aide s’applique aux rénovations énergétiques globales permettant de réduire la consommation d’énergie de 35 % minimum.

Elle peut couvrir jusqu’à 50 % des frais HT des travaux pour les foyers très modestes, dans la limite de 30 000 €. Les travaux doivent être réalisés par un professionnel certifié RGE. En plus de l’aide financière, ce dispositif inclut un accompagnement personnalisé pour planifier les travaux.

Loi Denormandie

La loi Denormandie est une mesure fiscale destinée à encourager les propriétaires à acheter et rénover des logements anciens dans des zones spécifiques. Les travaux doivent représenter au moins 25 % du coût total de l’opération. En contrepartie, les propriétaires bénéficient d’une réduction d’impôt pouvant aller jusqu’à 21 % de leur investissement, dans la limite de 300 000 €.

Ce dispositif s’applique uniquement aux logements mis en location après rénovation. De plus, les travaux doivent contribuer à améliorer la performance énergétique du bâtiment.

Astuces pour réduire sa consommation énergétique au quotidien

Réduire sa consommation énergétique au quotidien permet d’alléger ses factures tout en améliorant son DPE. Voici quelques gestes simples à adopter :

  • Réduisez la température de chauffage : un degré de moins permet d’économiser jusqu’à 7 % d’énergie.
  • Aérez quotidiennement : 10 minutes suffisent pour renouveler l’air sans refroidir le logement.
  • Éteignez les appareils en veille : les appareils en veille consomment inutilement de l’électricité. Débranchez-les pour économiser.
  • Utilisez des ampoules LED : elles consomment jusqu’à 80 % d’énergie en moins que les ampoules classiques.
  • Entretenez les équipements : nettoyez les radiateurs, les bouches d’aération et les filtres de la VMC pour garantir leur efficacité.
  • Cuisinez efficacement : couvrez les casseroles et utilisez des plaques à induction pour réduire la consommation.

Focus sur le classement du diagnostic de performance énergétique

Le diagnostic de performance énergétique classe les logements en 7 catégories, de A (très performant) à G (très énergivore). Chaque classe reflète la consommation énergétique en kWh/m²/an et les émissions de GES en kgCO₂/m²/an.

  • Classe A : moins de 70 kWh/m²/an et 6 kgCO₂/m²/an. Ces logements sont très bien isolés et utilisent des équipements modernes comme les pompes à chaleur.
  • Classe B : 70 à 110 kWh/m²/an. Ils offrent un bon confort thermique et des factures maîtrisées.
  • Classe C : 110 à 180 kWh/m²/an. Ces logements possèdent une isolation correcte et des systèmes de chauffage classiques.
  • Classe D : 180 à 250 kWh/m²/an. C’est la classe la plus courante en France.
  • Classes E, F et G : Plus énergivores, elles concernent des bâtiments anciens souvent mal isolés. À partir de 2025, les logements G seront interdits à la location, suivis des classes F et E en 2028 et 2034.

Réduisez vos factures

jusqu’à 40% par an ! Avec PHOTO ECOLOGIE un devis gratuit et sans engagement !

“Photo Ecologie propose des panneaux photovoltaïques, durables et accessibles. Nos experts certifiés RGE vous accompagnent à chaque étape de votre projet de rénovation énergétique.”

Une femme dans sa maison

Grâce à nos partenaires bancaires, nous vous aidons à financer votre installation de panneaux solaires photovoltaïques.
Boostez la valeur de votre bien !

Ceci peut aussi vous intéresser