DPE C location : ce qu’il faut connaître avant de louer

L’étiquette énergie DPE C concerne plus de 20 % des résidences principales en France. Elle désigne un logement assez économe, ni trop énergivore ni vraiment basse consommation. Depuis 2021, le diagnostic de performance énergétique est devenu opposable, avec une méthode de calcul plus stricte. Il influence directement la mise en location d’un bien immobilier et la gestion des loyers. Que faut-il savoir avant de louer un logement classé en DPE C ?

Louer un logement classé DPE C présente de vrais avantages pour le bailleur. Ce type de bien immobilier reste attractif et conforme à la réglementation.

Les point à retenir : 

  • Il respecte les règles de décence et permet de continuer à louer sans contrainte ni audit énergétique.
  • Il offre un bon confort thermique, des charges modérées et une meilleure attractivité sur le marché locatif.
  • Des aides financières sont disponibles pour améliorer encore la performance énergétique et viser une classe B ou A.

Qu’est-ce qu’un DPE C et comment est-il attribué ?

Définition et seuils de consommation

Le diagnostic de performance énergétique attribue une note au logement selon sa consommation d’énergie et ses émissions de GES. Un bien classé en DPE C consomme entre 111 et 180 kWh/m²/an. Il émet aussi entre 12 et 30 kilogrammes de CO2/m². Ce classement correspond à une consommation modérée, mais pas à un bâtiment basse consommation. Il s’agit souvent de biens construits avant les dernières normes.

Depuis juillet 2021, la réforme du DPE impose une méthode de calcul unique. Elle s’applique à tous les bâtiments à usage principal d’habitation, qu’ils soient neufs ou anciens. Ce diagnostic énergétique doit être réalisé par un diagnostiqueur certifié. Il doit aussi être annexé au contrat de location ou à la promesse de vente.

Méthode de calcul et réforme pour les petites surfaces

La réforme du DPE a corrigé un problème concernant les logements de petite surface. Avant, la méthode pénalisait les studios ou petits appartements. En effet, la consommation d’eau chaude sanitaire par m² y était plus élevée.

Depuis février 2024, la méthode de calcul a été ajustée. L’objectif est de rendre les résultats plus justes pour les logements de moins de 40 m². À partir de juillet 2024, une attestation de nouvelle étiquette peut être générée. Elle est disponible sur l’Observatoire DPE-Audit de l’Ademe. Il suffit d’entrer le numéro du diagnostic pour obtenir ce document.

Cette mise à jour améliore la validité des diagnostics immobiliers pour les bailleurs. Elle permet aussi d’assurer une meilleure équité entre les différentes surfaces mises en location.

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Louer un logement avec un DPE C : quels avantages ?

Conformité aux exigences légales

Un bien immobilier classé en DPE C respecte les règles fixées par le code de la construction et de l’habitation. Contrairement aux logements classés F ou G, il n’est pas concerné par les interdictions de mise en location.

Le DPE C garantit donc au bailleur la validité du contrat de location. Il permet aussi de réviser le loyer chaque année, dans le respect de la loi. Le propriétaire peut continuer à louer sans être obligé de réaliser un audit énergétique. C’est un avantage important pour les bailleurs qui veulent éviter des travaux coûteux.

Un bon positionnement sur le marché locatif

La location d’un bien immobilier classé en DPE C attire de nombreux locataires. Ces logements offrent un bon confort thermique et des charges modérées. La consommation d’énergie y est raisonnable, ce qui réduit la facture énergétique. Ce type de bien se démarque des logements énergivores encore présents dans le parc immobilier.

Les locataires recherchent souvent un logement économique et bien classé. Un DPE C donne une image rassurante, surtout dans les annonces immobilières. De plus, le bailleur n’a pas besoin de faire réaliser un audit énergétique avant la mise en location. Le logement peut être loué sans condition particulière. Ainsi, ce classement reste un bon compromis entre performance énergétique et dépenses raisonnables.

Pourquoi améliorer un logement classé DPE C ?

Valoriser son bien pour une meilleure rentabilité locative

Un logement bien classé au diagnostic de performance énergétique attire plus facilement les locataires. Une étiquette énergie B ou A valorise le bien immobilier sur le marché locatif. Les performances énergétiques améliorées rassurent les occupants. Vous allez payer moins pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire. Cela permet au bailleur de proposer un loyer plus élevé sans dépasser les plafonds autorisés.

Anticiper les futures obligations devient aussi un avantage. À partir de 2034, tous les biens mis en location devront avoir une classe énergie D minimum. Un logement classé C aujourd’hui pourrait devenir non conforme demain. Améliorer la performance énergétique du bâtiment permet donc d’éviter les mauvaises surprises. Cela augmente aussi les chances de louer rapidement, avec un bon rendement.

Les travaux possibles pour atteindre un DPE B ou A

Pour améliorer la performance énergétique d’un logement classé DPE C, certains travaux doivent être effectués. Ces interventions permettent de réduire la consommation d’énergie, les émissions de GES et la facture énergétique. Voici les principaux postes à traiter :

  • Isolation des murs, combles et planchers : une mauvaise isolation entraîne de fortes pertes de chaleur. En renforçant l’enveloppe du bâti, on limite les déperditions thermiques. Cela améliore votre confort tout en réduisant l’énergie consommée pour le chauffage.
  • Changement des fenêtres : remplacer les anciennes fenêtres par du double ou triple vitrage permet d’éviter les courants d’air. Ce type d’ouverture renforce l’étanchéité du logement et réduit les besoins en chauffage, surtout en hiver.
  • Installation d’équipements performants : installer une pompe à chaleur, une VMC hygroréglable ou un ballon thermodynamique améliore l’efficacité énergétique. Ces appareils consomment moins et optimisent la production d’eau chaude sanitaire, la ventilation ou le chauffage.
  • Intégration d’énergies renouvelables : poser des panneaux solaires thermiques ou photovoltaïques permet de produire une partie de l’énergie sur place. Cela réduit la dépendance aux énergies fossiles et améliore le bilan énergétique du logement.

Ces travaux doivent être réalisés par un professionnel certifié. Ils peuvent être appuyés par un audit énergétique pour cibler les priorités. Grâce à ces améliorations, le bien immobilier peut atteindre une meilleure étiquette énergie et se rapprocher d’un classement B ou A.

Quelles aides pour rénover un bien en location ?

Les aides pour rénover un logement DPE C

Les aides financières publiques

Plusieurs aides publiques permettent de financer des travaux de rénovation énergétique dans un bien immobilier mis en location.

  • MaPrimeRénov’ est ouverte aux propriétaires bailleurs, sans condition de ressources. Elle finance une partie des travaux comme l’isolation, la ventilation ou le changement de système de chauffage. Le montant dépend des revenus, des matériaux utilisés et des équipements installés. Le plafond est fixé à 20 000 euros. Pour en bénéficier, il faut faire réaliser les travaux par un professionnel certifié RGE.
  • L’éco-prêt à taux zéro permet de financer la rénovation sans avancer de frais. Ce prêt est sans intérêt et peut aller jusqu’à 50 000 euros pour une rénovation globale. Il est ouvert à tous les bailleurs, sans condition de ressources. Ce prêt peut financer des travaux d’isolation, de chauffage ou d’amélioration de la production d’eau chaude sanitaire. La durée de remboursement peut aller jusqu’à 20 ans.
  • La TVA réduite à 5,5 % s’applique automatiquement si les travaux sont réalisés dans un logement achevé depuis plus de deux ans. Elle concerne les travaux de rénovation énergétique comme l’isolation ou le remplacement du système de chauffage. Le taux réduit est appliqué directement par l’entreprise.

Les aides locales complémentaires

Certaines collectivités proposent des aides locales pour soutenir les travaux de rénovation énergétique. Ces aides varient selon les régions, les communes ou les départements. Elles peuvent compléter MaPrimeRénov’ ou l’éco-PTZ. Le montant, les critères d’éligibilité et les démarches diffèrent selon les zones. Pour connaître les aides disponibles, il est conseillé de consulter le site de l’Ademe ou de contacter les services locaux.

Focus sur le DPE classe D

Un logement classé D au diagnostic de performance énergétique affiche une consommation comprise entre 180 et 249 kWh/m²/an. Il émet aussi entre 30 et 49 kg de CO2 par an. Cette classe concerne 32 % des résidences principales en France. Elle représente donc la catégorie la plus fréquente dans le parc immobilier.

Un bien classé D n’est pas une passoire thermique, mais il reste perfectible. Il n’est pas soumis à l’interdiction de mise en location prévue pour les logements F ou G. Toutefois, dès 2034, un logement classé D deviendra la limite basse pour pouvoir être loué. Pour anticiper cette réforme, il peut être utile d’améliorer la performance énergétique du bâtiment.

Des travaux de rénovation permettent de gagner une classe, voire plus. Pour cela, l’audit énergétique est fortement recommandé. Il identifie les points faibles du bâti et les solutions à mettre en place. De nombreuses aides peuvent aussi financer ces travaux.

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