Peut-on encore louer un logement avec un DPE E ?

La location d’un DPE E est encore possible, mais plus pour longtemps. En 2034, elle sera interdite. Cette mesure concerne environ 24 % du parc immobilier français. Ces logements consomment entre 250 et 330 kWh d’énergie primaire par m². Ils émettent aussi jusqu’à 70 kg de gaz à effet de serre par an. La réforme du diagnostic de performance énergétique durcit les règles. Le diagnostic est devenu opposable et doit être réalisé par un professionnel certifié. Faut-il vendre, rénover ou conserver ce type de bien immobilier ?

L’interdiction de louer un logement classé DPE E approche. Pour les bailleurs, il est temps d’agir sans attendre.

Voici ce qu’il faut retenir : 

  • La location des biens classés E sera interdite à partir de 2034, sauf en cas de rénovation.
  • Plusieurs travaux permettent d’améliorer la performance énergétique, comme l’isolation ou le remplacement du chauffage.
  • Des aides financières, comme MaPrimeRénov’ ou l’éco-PTZ, peuvent réduire le coût des travaux pour les propriétaires.

Qu’est-ce qu’un logement classé DPE E ?

Un logement classé DPE E consomme entre 250 et 330 kWh/m²/an d’énergie primaire. Il émet aussi entre 50 et 70 kg de GES par m². Ce niveau de performance énergétique est considéré comme faible. Le diagnostic de performance énergétique prend en compte la consommation d’énergie et les émissions de gaz.

Un logement DPE E est souvent mal isolé. Les fenêtres sont en simple vitrage. Le système de chauffage est ancien, au fioul ou au gaz. La production d’eau chaude sanitaire est aussi énergivore. Ces caractéristiques augmentent la consommation énergétique et les déperditions de chaleur. Le confort thermique est souvent médiocre, surtout en hiver.

Les diagnostiqueurs doivent être certifiés pour établir un diagnostic DPE. Ils évaluent les équipements de chauffage, la ventilation et les caractéristiques thermiques du bâti. Le résultat est une étiquette énergie. Elle indique la classe énergétique et la consommation d’énergie annuelle estimée.

Un logement de classe E coûte entre 1 600 et 2 300 euros par an en dépenses énergétiques. Cela dépend de vos habitudes et du système de chauffage. Ce type de bien immobilier représente 24 % du parc résidentiel. On le retrouve souvent dans les logements construits avant 1970. Ces bâtiments sont plus difficiles à rénover.

Découvrez plus

Commencez à économiser
sur vos facture dès maintenant !

Quelle est la réglementation pour les logements DPE E en location ?

La location d’un DPE E reste autorisée jusqu’en 2034. Passé cette date, ces logements seront interdits à la location. Cette mesure fait partie de la loi Climat et Résilience. Elle vise à réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. En effet, les logements G seront interdits à la location dès 2025, les F en 2028, puis les E en 2034.

Ce calendrier pousse les bailleurs à anticiper les travaux de rénovation énergétique. Les logements énergivores ne répondent plus aux objectifs de performance énergétique du bâtiment. Pour les futurs contrats de location, ces règles doivent être prises en compte.

Aujourd’hui, un logement de classe E peut être mis en location. Mais il pourrait ne plus être possible d’en augmenter le loyer dans les prochaines années. Ce point n’est pas encore acté, mais la réglementation évolue. Il est donc important de suivre les annonces officielles.

Le diagnostic de performance énergétique a désormais une valeur juridique. Il engage la responsabilité du vendeur ou du bailleur. Le diagnostic doit être réalisé par un professionnel certifié. Il fait partie du dossier de diagnostic technique à annexer au contrat.

La durée de validité du DPE dépend de sa date d’émission. Certains diagnostics anciens ne sont plus valides. Dans ce cas, il peut être nécessaire de faire réaliser un nouveau diagnostic immobilier avant toute mise en location.

Pourquoi anticiper la fin de location des DPE E ?

La location d’un logement classé DPE E étant interdite dès 2034, ce changement concerne tous les bailleurs, particuliers ou professionnels. Ne pas anticiper peut entraîner des sanctions. Le logement sera alors considéré comme impropre à la location.

Un bien immobilier avec une faible performance énergétique perd de la valeur sur le marché. Une maison classée E peut subir une baisse de prix jusqu’à 7 %. Les acquéreurs sont de plus en plus attentifs à l’étiquette énergétique dans les annonces immobilières.

À partir de 2025, un audit énergétique sera obligatoire pour toute mise en vente. Ce document identifie les points faibles du logement. Il sert aussi à proposer des travaux de rénovation énergétique. Le bilan énergétique doit être réalisé par un professionnel certifié.

Attendre la dernière minute pour faire les travaux est risqué. La demande pour les artisans qualifiés pourrait augmenter. Les délais et les coûts risquent donc de grimper. De plus, certaines aides financières peuvent évoluer ou disparaître.

Anticiper, c’est aussi améliorer la performance énergétique du bâtiment à temps. Cela permet de continuer à louer sans rupture. C’est enfin une bonne façon de sécuriser son investissement immobilier tout en réduisant les consommations énergétiques du foyer.

Quels travaux pour sortir de la classe E ?

Les travaux recommandés pour sortir d’un DPE E

Réaliser un audit énergétique

L’audit énergétique est la première étape pour améliorer la performance énergétique d’un bien immobilier. Il doit être réalisé par un diagnostiqueur certifié. Ce bilan thermique identifie les sources de déperditions et les équipements énergivores. Il fournit aussi des solutions adaptées pour réduire votre consommation d’énergie.

Le professionnel donne des recommandations pour les travaux de rénovation nécessaires. Chaque scénario précise le coût estimé, le gain énergétique et la nouvelle étiquette énergie possible. Cet audit est indispensable pour sortir de la classe E et réussir une mise en location après 2034.

Effectuer des travaux de rénovation énergétique

Pour améliorer la performance énergétique du bâtiment et sortir de la classe E, plusieurs travaux doivent être réalisés. Voici les principales interventions à prévoir après un audit énergétique.

  • Isolation des combles, murs et planchers : une mauvaise isolation provoque d’importantes pertes de chaleur. Il est donc important d’isoler les combles, les murs extérieurs et les planchers bas. L’isolation thermique réduit la consommation d’énergie et améliore considérablement votre confort. Ces travaux doivent être réalisés par un professionnel certifié.
  • Remplacement des fenêtres en double vitrage : les fenêtres anciennes, souvent en simple vitrage, laissent s’échapper beaucoup de chaleur. Le remplacement par du double vitrage limite les déperditions thermiques. Cela réduit les besoins de chauffage et améliore l’efficacité énergétique de votre bien immobilier.
  • Installation d’une VMC performante : une bonne ventilation est indispensable pour renouveler l’air intérieur sans gaspiller d’énergie. Installer une VMC simple ou double-flux permet d’évacuer l’humidité tout en conservant la chaleur. Ce système améliore la qualité de l’air et la performance énergétique.
  • Adoption de systèmes de chauffage performants : les anciens systèmes de chauffage sont souvent énergivores. Il est conseillé d’installer une pompe à chaleur ou une chaudière à condensation. En plus de consommer moins d’énergie, ces équipements réduisent les émissions de GES. Ils permettent aussi d’optimiser la production d’eau chaude sanitaire.
  • Intégration d’énergies renouvelables : l’usage d’énergies renouvelables améliore le bilan énergétique du logement. Installer des panneaux solaires ou un chauffe-eau solaire permet de produire une partie de l’électricité ou de l’eau chaude. Ces solutions réduisent les dépenses énergétiques et augmentent la valeur du bien immobilier lors de la mise en vente.

Quelle stratégie adopter pour un bien DPE E ?

À partir de 2034, les logements classés DPE E ne pourront plus être proposés à la location. Pour éviter cette interdiction, les bailleurs doivent agir rapidement. Ne rien faire expose le bien à devenir inutilisable sur le marché locatif. Le bien immobilier ne pourra plus être loué, ce qui entraînera une perte de revenus.

Rénover permet de maintenir la valeur du bien. Un logement économe en énergie est plus attractif dans les annonces immobilières. Il consomme moins, émet moins de gaz à effet de serre et offre un meilleur confort thermique. Améliorer la performance énergétique évite aussi les sanctions en cas de non-conformité.

Si les travaux de rénovation énergétique sont trop coûteux, il peut être préférable de vendre. Les acquéreurs prennent en compte l’étiquette énergétique avant d’acheter. Les futurs propriétaires exigeront souvent une baisse de prix ou un bilan énergétique précis.

Les locations touristiques sont aussi concernées. Depuis peu, ces logements doivent, eux aussi, faire l’objet d’un diagnostic de performance énergétique. La réglementation s’applique donc aux locations saisonnières comme aux locations longue durée. Pour continuer à louer, les propriétaires doivent faire réaliser un DPE valide.

Ainsi, il faut soit réaliser des travaux d’économie d’énergie, soit envisager la mise en vente du bien immobilier avant 2034.

Quelles aides pour financer la rénovation d’un bien DPE E ?

Pour réduire le coût des travaux de rénovation énergétique, vous prétendre aux aides financières disponibles.

Voici un tableau qui présente les principales aides et leurs conditions d’éligibilité :

Aide Description Conditions d’éligibilité
MaPrimeRénov’ Aide financière versée par l’État selon les revenus et les travaux réalisés. Logement de plus de 15 ans. Travaux faits par un professionnel certifié RGE.
Éco-PTZ Prêt sans intérêt pouvant aller jusqu’à 50 000 € pour financer les travaux. Logement de plus de 2 ans. Travaux éligibles. Cumulable avec MaPrimeRénov’.
TVA réduite à 5,5 % Taux de TVA réduit pour certains travaux de rénovation énergétique. Logement de plus de 2 ans. Travaux réalisés par un professionnel. Factures obligatoires.
Aides locales Subventions des régions, départements ou communes pour certains travaux. Conditions variables selon les territoires. Renseignements auprès des collectivités locales.

Quid sur le DPE F en location

Un logement classé DPE F est très énergivore. Sa consommation d’énergie se situe entre 330 et 420 kWh/m²/an. Il émet aussi entre 70 et 100 kg de gaz à effet de serre par m². Ce type de bien immobilier est souvent mal isolé et équipé d’un système de chauffage ancien.

Depuis le 24 août 2022, les bailleurs ne peuvent plus augmenter le loyer d’un logement de classe F. À partir de 2028, ils ne pourront plus le mettre en location si aucune rénovation n’est réalisée. Le but de cette réglementation est de réduire les consommations énergétiques et de bannir les passoires thermiques du marché locatif.

Les logements de classe F subissent aussi une forte décote à la vente. Selon les données des Notaires de France, la perte peut atteindre 18 %. Un audit énergétique est obligatoire avant toute vente. Ce document précise les travaux à effectuer pour améliorer la performance énergétique du bâtiment.

En copropriété, certains travaux peuvent être bloqués sans l’accord du syndic. Les propriétaires doivent donc anticiper et se renseigner sur la faisabilité des rénovations.

Réduisez vos factures

jusqu’à 40% par an ! Avec PHOTO ECOLOGIE un devis gratuit et sans engagement !

“Photo Ecologie propose des panneaux photovoltaïques, durables et accessibles. Nos experts certifiés RGE vous accompagnent à chaque étape de votre projet de rénovation énergétique.”

Une femme dans sa maison

Grâce à nos partenaires bancaires, nous vous aidons à financer votre installation de panneaux solaires photovoltaïques.
Boostez la valeur de votre bien !

Ceci peut aussi vous intéresser