Tout savoir sur le DPE classe D

DPE D est la classe énergétique la plus fréquente en France. Elle concerne environ 32 % du parc immobilier. Elle correspond à une consommation énergétique moyenne, ni trop élevée, ni vraiment économe. Les logements classés D ont été majoritairement construits entre 1975 et 2005. Ils offrent un certain confort, mais leur performance énergétique reste améliorable. Depuis la réforme du diagnostic de performance énergétique en 2021, les règles de classement ont changé. Aujourd’hui, la consommation d’énergie et les gaz à effet de serre sont évalués ensemble. Faut-il se satisfaire d’un logement de classe D ou viser une meilleure étiquette énergie ?

La classe D du diagnostic de performance énergétique est très fréquente, mais elle peut être améliorée facilement. Ce niveau moyen présente plusieurs spécificités.

Les points à retenir :

  • Un logement classé D consomme entre 180 et 249 kWh/m² par an et rejette jusqu’à 49 kg de CO2.
  • Des travaux ciblés comme l’isolation, la ventilation ou le chauffage permettent de réduire la consommation d’énergie.
  • Des aides financières facilitent la rénovation énergétique pour atteindre une meilleure étiquette, plus favorable à la revente ou à la location.

Définition et caractéristiques du DPE D

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est un document obligatoire lors de la vente ou de la location d’un bien immobilier. Il permet d’estimer la performance énergétique du bâtiment en mesurant sa consommation d’énergie primaire et ses émissions de GES. Cet audit est réalisé par un diagnostiqueur certifié et possède une durée de validité de dix ans.

Depuis 2021, la méthode de calcul du DPE a changé. Le classement énergétique repose désormais sur une double étiquette. La première indique la consommation énergétique annuelle du logement. La seconde mesure les émissions de gaz à effet de serre. La note finale du DPE correspond à la plus mauvaise des deux évaluations.

Un logement de classe D présente une consommation située entre 180 et 249 kWh par m² et par an. Il émet entre 30 et 49 kg de CO2 par m² et par an. Cette classe énergétique est donc considérée comme moyenne. Elle se situe entre les logements très économes (classes A, B, C) et les logements énergivores (classes E, F, G).

Les logements classés DPE D sont souvent des bâtiments construits entre 1975 et 2005. Leur niveau d’isolation thermique est correct, mais perfectible. Ces habitations n’atteignent pas les standards actuels des bâtiments neufs, mais elles ne sont pas considérées comme des passoires thermiques.

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DPE D : une classe répandue mais perfectible

La classe D du diagnostic de performance énergétique concerne près de 32 % des logements en France. Cela représente environ 9,7 millions de biens, répartis entre maisons individuelles et appartements. C’est la classe énergétique la plus fréquente du parc immobilier métropolitain.

Les logements classés D offrent un certain confort aux occupants. Ils ne sont pas considérés comme énergivores, mais leur performance énergétique reste moyenne. Leur consommation d’énergie est encore élevée par rapport aux bâtiments neufs ou aux logements économes.

Par exemple, un appartement de 55 m² en classe D peut coûter entre 950 et 1 350 euros par an en chauffage et eau chaude sanitaire. Pour une maison de 100 m², la facture énergétique peut atteindre 2 350 euros par an. Ces estimations varient selon les équipements de chauffage, la qualité de l’isolation et la source d’énergie utilisée.

Malgré ces chiffres, le DPE D offre un fort potentiel d’amélioration. Avec des travaux de rénovation énergétique, il est possible de passer à une meilleure étiquette énergie. Améliorer l’isolation, la ventilation ou le chauffage permet de réduire la consommation énergétique et les émissions de GES.

Ce niveau intermédiaire permet donc de réaliser des économies d’énergie sans engager des rénovations lourdes. Il constitue une base intéressante pour améliorer la performance énergétique du bâtiment.

Comment est calculée la classe énergétique D ?

Le classement énergétique d’un logement repose sur une méthode de calcul précise. Il est établi par un professionnel certifié, appelé diagnostiqueur. Ce dernier réalise un DPE en respectant la réglementation en vigueur.

Rôle du diagnostiqueur certifié

Le diagnostiqueur immobilier est chargé d’évaluer les caractéristiques thermiques du logement. Il collecte de nombreuses données techniques :

  • Année de construction ;
  • Surface habitable ;
  • Matériaux ;
  • Équipements de chauffage, de ventilation, de production d’eau chaude sanitaire et de refroidissement.

Le professionnel doit être formé, accrédité et posséder une assurance. Il utilise un logiciel réglementé pour établir une étiquette énergétique. Ce diagnostic est intégré au dossier de diagnostic technique lors de la vente ou de la location d’un bien immobilier.

Analyse des équipements et de l’isolation

Pour estimer la performance énergétique du bâtiment, le diagnostiqueur analyse plusieurs points :

  • L’isolation des murs, des planchers, de la toiture et des menuiseries ;
  • Le type et le rendement des systèmes de chauffage et de production d’eau chaude ;
  • Le fonctionnement de la ventilation et de la climatisation.

Cette étude thermique ne prend pas en compte votre consommation réelle, mais la consommation standardisée d’énergie primaire selon l’usage du bien. Le diagnostic repose donc sur des hypothèses réglementaires.

La méthode de calcul DPE 3CL 2021

Depuis le 1er juillet 2021, le DPE est calculé selon la méthode 3CL, qui s’applique à tous les logements. Cette méthode prend en compte les consommations énergétiques liées au chauffage, à l’eau chaude sanitaire, au refroidissement, à la ventilation et à l’éclairage.

Le DPE 3CL 2021 a remplacé les anciennes méthodes basées sur les factures. Il permet d’évaluer la consommation énergétique annuelle et la quantité de GES émise par le logement.

Le principe du double seuil

La réforme a introduit la notion de double seuil. Le classement final dépend de deux indicateurs :

  • La consommation d’énergie primaire (en kWh/m²/an) ;
  • Les émissions de gaz à effet de serre (en kg CO2/m²/an).

La classe retenue correspond à la moins bonne des deux notes. Un bien peut donc passer d’un DPE D à E si ses émissions dépassent le seuil autorisé. Cette règle vise à mieux refléter l’impact environnemental des logements énergivores.

Travaux recommandés pour améliorer un DPE D

Un logement classé D peut facilement évoluer vers une meilleure étiquette énergétique. Plusieurs travaux permettent de réduire la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre.

Travaux d’isolation

L’isolation est souvent la première étape pour améliorer la performance énergétique du bâtiment. Les déperditions thermiques proviennent principalement des combles, des murs et des planchers bas.

L’isolation des combles permet de réaliser jusqu’à 30 % d’économies d’énergie. Celle des murs par l’extérieur ou l’intérieur peut faire baisser la consommation annuelle de façon significative. L’isolation du sol réduit aussi les pertes de chaleur.

Ces travaux de rénovation énergétique diminuent l’énergie consommée et améliorent le confort thermique du logement. Ils doivent être réalisés par un professionnel certifié RGE pour obtenir des aides financières.

Remplacement du système de chauffage

Changer le système de chauffage peut fortement améliorer la performance énergétique du bâtiment. Les anciens appareils sont souvent énergivores et peu efficaces. Il est recommandé d’installer une pompe à chaleur, une chaudière à bois ou à granulés. Ces équipements modernes consomment moins d’énergie primaire et rejettent moins de gaz à effet de serre.

Ils permettent aussi de produire l’eau chaude sanitaire de manière plus économe. La performance énergétique des bâtiments s’améliore rapidement après ce type d’installation. Ce remplacement ouvre droit à des subventions comme MaPrimeRénov’.

Amélioration de la ventilation

Une mauvaise ventilation augmente les pertes de chaleur et les consommations énergétiques. Installer une ventilation double-flux permet de récupérer la chaleur de l’air extrait. Ce système réduit les besoins de chauffage et améliore la qualité de l’air intérieur.

Il existe aussi des VMC hygroréglables qui adaptent le débit d’air selon l’humidité ambiante. Ces solutions permettent d’éviter le gaspillage d’énergie et d’optimiser le fonctionnement des équipements de chauffage. Une bonne ventilation limite les émissions de gaz à effet de serre. Elle contribue directement à améliorer la performance énergétique du logement.

Autres gestes simples

Certains petits gestes permettent aussi de faire des économies d’énergie. Installer des robinets thermostatiques sur les radiateurs permet de mieux contrôler la température. Remplacer les ampoules par des LED réduit la consommation énergétique annuelle.

Choisir des appareils électroménagers classés A ou A+ diminue l’énergie consommée au quotidien. Par ailleurs, l’entretien régulier des équipements de chauffage assure leur bon fonctionnement. Ces actions simples complètent les travaux d’isolation ou de rénovation thermique. Elles améliorent le bilan énergétique global sans coût important. Ce sont des solutions rapides pour progresser dans le classement énergétique.

Aides financières pour rénover un logement classé D

Les logements classés D au diagnostic de performance énergétique peuvent bénéficier de plusieurs aides. Ces dispositifs soutiennent les travaux de rénovation énergétique visant à améliorer la performance énergétique des bâtiments.

  • MaPrimeRénov’ : cette prime est versée pour chaque action de rénovation énergétique. Son montant dépend des revenus du foyer, du type de travaux et de la zone géographique. Elle peut couvrir jusqu’à 90 % des dépenses engagées.
  • MaPrimeRénov’ Sérénité : elle s’adresse aux propriétaires modestes qui réalisent une rénovation globale. Pour l’obtenir, les travaux doivent permettre un gain d’au moins 35 % sur la consommation d’énergie. La prime peut atteindre 17 500 euros.
  • Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : ce prêt sans intérêt permet de financer des travaux d’économie d’énergie. Il peut aller jusqu’à 50 000 euros selon l’ampleur du chantier. Il est remboursable sur une durée maximale de 20 ans.
  • TVA réduite à 5,5 % : les travaux de rénovation énergétique bénéficient d’un taux de TVA réduit. Cela s’applique aux équipements, à la pose et aux matériaux, à condition qu’ils soient fournis et installés par un professionnel certifié.
  • Aides locales et accompagnement Mon Accompagnateur Rénov’ : certaines collectivités proposent des subventions complémentaires. Il est conseillé de se renseigner en mairie. L’accompagnement personnalisé par Mon Accompagnateur Rénov’ aide aussi à planifier les travaux, faire les demandes et suivre les démarches administratives.

Quel impact du DPE D sur la location et la revente ?

L'impact du DPE D sur la location et la revente

Un logement classé D au diagnostic de performance énergétique peut être mis en location ou en vente. Aucun texte n’interdit aujourd’hui la location d’un bien immobilier de classe D. Il n’existe donc pas de sanction immédiate pour les bailleurs ou les vendeurs.

Cependant, la réforme du DPE en 2021 a introduit une nouvelle règle. Le classement énergétique d’un logement repose désormais sur le principe du double seuil Le DPE retient la plus mauvaise des deux notes. Ainsi, un bien en D pour l’énergie, mais en E pour les GES, sera classé en E. Il deviendra alors un logement énergivore.

À partir de 2034, la classe D sera le seuil minimum autorisé pour louer un logement. Les biens classés E, F ou G seront interdits à la location. Il est donc conseillé d’anticiper et d’effectuer des travaux de rénovation énergétique avant cette date.

Enfin, le DPE influence la valeur verte du logement. Deux biens identiques peuvent avoir un prix de vente différent selon leur étiquette énergie. Un logement bien classé sera plus attractif pour les acquéreurs. Il garantit une facture énergétique réduite et de meilleures performances énergétiques.

Focus sur le DPE classe E

Le DPE de classe E indique une consommation énergétique comprise entre 250 et 330 kWh/m².an. Il correspond aussi à une émission de gaz à effet de serre de 50 à 69 kg CO₂/m².an. Ce classement révèle une performance énergétique médiocre. Il se situe juste au-dessus des classes F et G, considérées comme passoires thermiques.

Avec le principe du double seuil, le classement dépend de la plus mauvaise performance. Un système de chauffage ou une production d’eau chaude trop polluants peuvent faire passer le logement en classe E.

La classe E touche 24 % du parc immobilier français, principalement des biens anciens construits entre 1919 et 1948. Ces logements sont souvent énergivores et peu performants sur le plan thermique. Cela se traduit par une facture énergétique élevée, qui varie selon les usages et les sources d’énergie utilisées.

Un bien immobilier classé E peut être difficile à vendre. Il subit souvent une décote par rapport aux logements mieux classés. Dès 2025, un audit énergétique sera obligatoire pour toute vente. En 2034, les logements classés E ne pourront plus être proposés à la location d’un bien immobilier.

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